Pendant les années qui ont suivi l'indépendance de la République démocratique du Congo (momentanément connu sous le nom de la république du Zaire), de nombreux jeunes et professionnels congolais sont partis en Occident pour y poursuivre des études et des formations professionnelles, afin d'acquérir les compétences nécessaires pour mieux servir leur pays d'origine. 
Malheureusement, au début des années 90, l'instabilité politique et la crise économique ont transformé notre pays en une terre d’hostilité pour laquelle ses fils et filles ne ressentaient plus de fierté. L'enthousiasme de retourner dans leur pays s'est évanoui, et beaucoup ont choisi de s'établir dans des pays qui les accueillaient en tant qu'immigrants. Nombre d'entre eux se sont installés au Canada, notamment dans la région d'Ottawa-Gatineau, attirés par les opportunités d'études et d'emploi, ainsi qu’à cause du bilinguisme présent dans les institutions académiques et professionnelles. 
Au fil du temps, et en raison de la croissance démographique liée à l'immigration des Congolais, dans les trois grandes villes canadiennes – Montréal, Toronto et Ottawa-Gatineau – des associations de ressortissants zaïrois ont progressivement émergé. 
Actuellement, la population congolaise de la région de la capitale nationale du Canada est estimée à environ 10 000 personnes, ce qui en fait la plus grande communauté africaine francophone de la région.
Dans la région d'Ottawa-Gatineau, la première association légale des ressortissants congolais (alors Zairois), connue sous le nom de COZAC-Communauté des Zairois du Canada) a été fondée en 1990 et enregistrée officiellement au niveau provincial en 1992, sous la présidence de Monsieur Faustin Musambi. La COZAC est ensuite devenue la CCC-OG (Communauté congolaise du Canada/Ottawa-Gatineau).

En décembre 2023, la démission du président Didier Okende a causé une déstabilisation et une confusion qui ont occasionné une dissolution temporaire et illégale de la CCC-OG par Corporation Canada. Cette dernière, ayant reconnu cette illégalité (ou irregularité), a renversé sa décision en re-instituant la CCC-OG. Ainsi, l’équipe du président Olard Azangi, soutenue par un groupe d’anciens présidents de la CCC-OG, a eu comme mandat spécifique, de remettre la communauté en fonctionnement et de mettre en place un comité de recrutement pour organiser des élections qui verraient la naissance du prochain nouveau comité exécutif. 

La CCC-OG, forte de ses 32 ans d'existence, continuera de prospérer pour les années à venir. À partir de nos défis, nous bâtirons un avenir plus solide, et de nos divergences, nous tirerons des forces pour grandir ensemble